Nous n’écrivons plus mais nous allons bien.

Notre départ d’Albanie a, pour ma part, sonné d’une certaine manière la fin de notre voyage. Du coup, je n’ai pas voulu écrire sur notre passage à Ljubljana qui n’était à mon sens qu’une pause familiale et sur notre retour programmé en train.

Pour les plus curieux, voici un bref résumé de ce que nous avons fait depuis un mois.

Nous sommes partis de Ljubljana le 21 mai en bus pour rejoindre Trieste puis, pris un premier train pour Venise (visite express en 30 min) et un autre pour rallier Bologne où nous avons passé la nuit chez un hôte warmshower.

Le lendemain, ce fut un train pour Piacenza et un autre pour Voghera et vingt kilomètres dans la campagne pour rejoindre une autre maison d’accueil où nous attendaient Carla et Luigi. Finalement, nous sommes restés là trois jours. Une fête de village était prévue le samedi et nos hôtes nous ont proposés de rester. Un beau coin de pays et une belle brochette de personnages atypiques qui nous a donné envie de revenir en Italie pour un nouveau voyage de quelques mois.

Après cette petite pause, nous avons repris un train le dimanche 25 mai pour Alassio sur la Riviera italienne et un autre le lendemain pour Ventimiglia.

Une soudaine envie d’entrer « au pays » en pédalant nous a pris. Une quinzaine de kilomètres de route fréquentée, agrémentée de quelques dangereux tunnels pour avoir le plaisir de voir approcher la pancarte « FRANCE ». Bleue entourée d’étoiles. Les mêmes que celles des huit pays de l’Union Européenne que nous avons traversés.

C’était le lundi 26 mai, nous revenions en France presque un an jour pour jour après avoir quitté le pays.

Depuis dix jours, nous nous baladons sur de petites routes et découvrons un peu la Provence que Sandrine connaît peu. Après Nice, nous avons rejoins Grasse et quitté les Alpes Maritimes qui ne nous ont pas vraiment fait rêver. Puis, nous avons traversé le Var d’est en ouest. C’est un peu plus sauvage mais cela ne nous a pas non plus ébloui.

Nous étions tout de même très contents de revenir en France et nous étions un peu fiers de franchir à nouveau la frontière à vélo et de retrouver le français après treize mois de vagabondage. C’est beau la France. Les premières boulangeries et les petites épiceries nous ont procuré un certain émoi.

Nous sommes maintenant en Ardèche, pour quelques jours. Dans une dizaine de jours, ce sera la vraie fin du voyage, retour à Nevers. Encore quelques coups de pédales, deux trois bivouacs et  une page se refermera.

Ronan